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samedi 8 décembre 2012

Valérie Trierweiler reçoit des opposants à Notre-Dame-des-Landes

La compagne du chef de l’Etat, Valérie Trierweiler, a reçu samedi à Angers, où elle était de passage, trois représentants du collectif de citoyens angevins contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a indiqué Greenpeace, membre du collectif.

Les trois délégués du collectif devaient à l’origine rencontrer le directeur de cabinet de Mme Trierweiler mais «c’est elle qui nous a reçus» dans un salon où elle inaugurait des manifestations culturelles, a expliqué à l’AFP Nicolas Cocuaud, coordinateur du groupe local de Greenpeace à Angers. «On n’a pas fait la demande», a-t-il ajouté.

Valérie Trierweiler, originaire d’Angers, «nous a beaucoup entendus sur nos revendications» contre le projet d’aéroport et «nous lui avons remis une copie de la lettre désormais publique faite par une (femme) médecin présente sur le site à l’intention du préfet de Loire-Atlantique sur l’ensemble des blessures parfois graves, infligées aux militants présents (...) lors des assauts des 23 et 24 novembre 2012», indique Greenpeace dans un communiqué.
«Nous lui avons demandé de remettre cette lettre au Chef de l’Etat et au gouvernement», a poursuivi l’organisation. La compagne de François Hollande ne s’est en revanche pas engagée à la remettre, a indiqué Nicolas Cocuaud.

Dans l’entourage de Valérie Trierweiler, on souligne «qu’il ne s’agit pas d’un geste politique». «Ils ont demandé s’ils pouvaient remettre une lettre, Valérie Trierweiler n'était pas loin, elle les a reçus, c’est tout», ajoute-t-on de même source, en précisant qu’elle devrait remettre la lettre au président de la République.

Le collectif avait auparavant rebaptisé «le Boulevard Ayrault (homonyme de l’actuel Premier Ministre) en «Impasse Notre-Dame-Des-Landes» pour symboliser l’ineptie d’un projet passéiste, inutile, destructeur et coûteux, dont les impacts irréversibles seront supportés par les générations futures».
Au moins 5.000 personnes selon les organisateurs, 2.300 selon les forces de l’ordre, ont défilé samedi après-midi à Nantes pour protester contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, au nord de l’agglomération, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les manifestants se sont rassemblés derrière une banderole de tête portant l’inscription «aéroport = capitalisme, arrêt immédiat», avant de commencer à défiler, vers 15H30, dans les rues du centre-ville, en scandant des slogans comme «non, non, non à l’aéroport», «Vinci dégage, résistance et sabotage», «ni Etat, ni avion, autogestion» ou encore «Ayrault démission».
(AFP 8 décembre 2012 - Libération)

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